Ce n’est un secret pour personne, les études dans une école de commerce coûtent cher. Si les frais de scolarité de celles-ci se situent toutefois bien en deçà de ceux de l’ensemble des grandes universités nord-américaines, ils représentent toutefois un coût qu’il faut anticiper et amortir pour les étudiants et leurs familles.
L’ouverture sociale et l’accompagnement des étudiants font partie des piliers de ces écoles : il existe de nombreuses solutions afin d’aider les élèves à financer leur scolarité en école de commerce. Un point à surveiller de près au moment de bien choisir son école de commerce.
Les bourses de l’Etat
La plus connue et la plus importante de toutes les bourses est probablement celle du CROUS. Elle est attribuée selon les revenus du foyer fiscal, du nombre d’enfants à charge et de l’éloignement du lieu d’études. Pour les élèves boursiers, quel que soit le niveau, la demande est généralement à effectuer entre le 15 janvier et le 30 avril de l’année scolaire qui précède l’année à financer, en déposant un dossier social étudiant sur le site du CROUS de l’Académie.
De son côté, le CNOUS propose également d’autres bourses pour lesquelles vous pouvez être éligible, comme les bourses d’études à l’étranger, l’aide au mérite, les aides au logement ou encore le Passeport Mobilité pour les étudiants originaires d’outre-mer poursuivant leurs études en métropole. Le CROUS et le CNOUS sont deux portails sur lesquels se renseigner en priorité au moment de préparer son budget.
En plus de ces aides nationales, certaines communes, communautés de communes, départements ou conseils régionaux peuvent également accompagner les étudiants, déjà boursiers ou non, notamment pour les séjours à l’étranger. Pensez bien à faire le tour des différentes institutions pour demander des renseignements, aussi bien celles de votre domicile que celles du territoire de l’école que vous souhaitez intégrer.
Les bourses internes des écoles
Système variable d’une école à l’autre, il existe des commissions internes qui peuvent aider au financement des écoles selon différents critères socio-démographiques ou de réussite scolaire. L’école peut alors financer une partie des frais de scolarité selon le dossier des étudiants et leur implication académique. Cette aide peut prendre différentes formes : réduction sur les frais de scolarité, dons, prêt d’honneur sans intérêt à rembourser dans les dix ans après sa sortie de l’école, etc.
Autant de dispositifs à comparer au moment de son choix final, car très différents selon les écoles.
Les prêts étudiants à taux préférentiels
Les grandes écoles de commerce disposent généralement de relations privilégiées avec une ou plusieurs banques locales qui peuvent être un relais pertinent pour financer sa scolarité avec un prêt étudiant. Ces partenariats peuvent inclure des taux d’intérêt très bas et un décalage dans les modalités de remboursement pouvant atteindre plusieurs années, pendant lesquelles l’étudiant ne rembourse que les intérêts.
Enfin, du côté des prêts, il existe aussi le prêt étudiant garanti par l’État qui est sans caution ni condition de ressources. Certaines banques peuvent ainsi accorder un prêt d’un montant maximum de 15 000 € à tous les étudiants européens de moins de 28 ans.
Jobs étudiants, missions ponctuelles, alternance
Enfin, il est bien sûr possible pour les étudiants de travailler en parallèle de leurs études. Ce sont autant d’expériences professionnelles à valoriser sur un CV que de moyens pertinents de participer au financement de son école. Grâce à leur service des relations entreprises, les écoles ont tissé des liens importants avec des entreprises locales qui peuvent embaucher des étudiants pour des missions ponctuelles ou en temps partiel.
Intégrées au cursus de l’école, les missions de type Junior-Entreprise sont aussi une bonne manière d’associer découverte de la vie professionnelle, implication associative et financement des études. Une Junior-Entreprise est une association gérée par des étudiants qui agit comme une entreprise de conseil pour de nombreux clients entreprises. Au programme : études de marché, de financement, montage d’événements ou accompagnement commercial par exemple.
Enfin, les périodes en entreprise constituent également un bon tremplin et moyen de gagner de l’argent. Que ce soit dans le cadre des stages ou d’une année de césure en entreprise, les étudiants perçoivent une rémunération.
Dans un cursus en alternance les frais de scolarité sont également financés par les entreprises, et l’étudiant est rémunéré. Une formule gagnant-gagnant qui séduit de plus en plus d’étudiants.
Si la question du financement d’une école de commerce fait partie des questions les plus posées lors des salons ou des journées portes ouvertes, c’est une démarche tout à fait normale, compte tenu du coût des formations et des dépenses liées. Toutefois si chaque école a une approche différente, toutes mettent en place des politiques inclusives pour aider tous les élèves dans le besoin.
Des politiques qui portent leurs fruits, puisque le taux d’élèves boursiers en école de commerce n’a jamais été aussi élevé et continue de croître, année après année.