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Pourquoi le grade de master est important ?

Dans un paysage de l’enseignement supérieur en constante évolution, les choix post-bac se multiplient. Face à l’essor des Bachelors en trois ans et BBA en quatre ans (grade de licence), les formations en cinq ans délivrant le grade de master conservent des atouts distinctifs, notamment en école de commerce.

Alors que de plus en plus d’écoles de commerce proposent des Bachelors en trois ans ou des Bachelors of Business Administration (BBA) en quatre ans, reconnus pour certains par l’État au grade de licence, les formations en cinq ans visées par l’Etat comme le Programme Grande École (PGE) permettent d’accéder au grade de master.

Ce niveau de reconnaissance académique ouvre des perspectives d’insertion professionnelle et d’évolution plus larges, en France comme à l’international. Le grade de master est un repère pour les recruteurs, garantissant une formation de haut niveau, une spécialisation approfondie et des compétences managériales étendues.

Le Programme Grande École de l’EMLV, accessible après le bac, repose sur une pédagogie progressive, incluant une solide base généraliste, une ouverture internationale, une place importante accordée aux stages, ainsi qu’une spécialisation choisie en fin de parcours. Ce format long permet de construire un projet professionnel cohérent, adapté à l’évolution des métiers. Il est visé bac+5 et confère le grade de master. Dans un environnement concurrentiel où les formats courts se multiplient, le grade de master reste un indicateur de maturité académique et professionnelle reconnu par les entreprises.

L’attribution du grade de master pour les écoles de commerce relève de la Commission d’évaluation des formations et diplômes de gestion (CEFDG). Cette instance examine la qualité académique des écoles, leur gouvernance, la qualification des enseignants, la politique de recherche, l’internationalisation des parcours et l’employabilité des diplômés.

L’obtention du grade repose sur un audit rigoureux renouvelé périodiquement et cette évaluation garantit une exigence constante et renforce la valeur du diplôme sur le long terme. La CEFDG est l’unique instance nationale d’évaluation compétente pour évaluer la qualité des formations des écoles de management privées et consulaires.

Qui peut utiliser le terme “licence” ou “master” ?

L’usage des termes « licence » et « master » est réservé en France aux diplômes bénéficiant d’une reconnaissance officielle. On distingue les diplômes nationaux de licence et de master, délivrés exclusivement par les universités, et les grades de licence ou de master, attribués par l’État à certaines formations d’écoles via un arrêté ministériel.

Ces formations d’écoles de commerce, bien que relevant d’établissements privés ou consulaires, sont soumises à l’évaluation de la CEFDG, qui examine notamment la qualité académique, la professionnalisation, l’internationalisation et la recherche.

Une école ne peut donc utiliser l’appellation « master » que si la formation concernée a obtenu formellement ce grade, indépendamment du niveau Bac+5. Ce cadre protège la clarté des diplômes français et garantit leur valeur sur le marché du travail comme à l’international.

Comment sont évaluées les formations par la CEFDG ?

Le référentiel de la CEFDG encadre l’attribution du visa et des grades de licence et de master pour les formations en gestion proposées par des établissements privés ou consulaires.

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Il définit des exigences réparties en six grands axes : la stratégie et la gouvernance de l’établissement, les moyens humains et matériels mobilisés, la qualité pédagogique et la structuration du programme, l’insertion professionnelle des diplômés, l’ouverture internationale, et la prise en compte des enjeux sociétaux (développement durable, égalité, inclusion).

Les formations de niveau Bac+3/4 et Bac+5 font l’objet d’attentes différenciées, notamment en matière de recherche et d’encadrement. Les écoles doivent transmettre un dossier argumenté et une fiche quantitative normalisée.

L’évaluation, conduite par un comité d’experts, peut inclure une visite sur site. Elle débouche sur un avis détaillé identifiant les points forts, les axes d’amélioration et la durée de reconnaissance proposée : ce processus vise à garantir la qualité académique et la comparabilité des diplômes délivrés hors université avec les standards nationaux et internationaux.

Quelles différences entre les formations bac+3/4 (Bachelors, BBA) et les formations bac+5 (Programme Grande Ecole) ?

Le référentiel CEFDG distingue clairement les exigences applicables aux formations de niveau Bac+3/4, qui peuvent prétendre au grade de licence, et celles de niveau Bac+5, éligibles au grade de master.

Pour les formations Bac+3 ou Bac+4, l’évaluation porte principalement sur la cohérence de la maquette pédagogique avec les attendus d’une formation généraliste ou professionnalisante en gestion, l’existence d’une ouverture internationale, la qualification des intervenants, ainsi que la qualité du suivi étudiant. Le lien avec le tissu économique et l’employabilité immédiate des diplômés constitue un critère central.

À l’inverse, les formations Bac+5 doivent démontrer un niveau supérieur d’exigence académique. La place de la recherche devient un critère discriminant, avec une attente forte sur l’implication d’enseignants-chercheurs dans les enseignements. Le programme doit inclure une spécialisation progressive, une capacité à former à la prise de décision stratégique, ainsi qu’une articulation cohérente entre cours, mises en situation professionnelle et expériences à l’étranger.

Le niveau de recrutement et les modalités d’évaluation sont également examinés avec une attention accrue. Le grade de master (PGE) implique ainsi une reconnaissance du niveau d’autonomie et de réflexion attendu d’un cadre en gestion, là où le grade de licence (Bachelor/BBA) valide principalement des compétences opérationnelles intermédiaires.

This post was last modified on 27/05/2025 11:46

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